Cette bataille opposa donc des troupes de républiques Romaines accompagnées d'alliés Celtes (l'attaquant), à une troupe de guerriers Grecs épaulés par des soldats Carthaginois (le défenseur).
Les romains prirent position sur leur flanc gauche, laissant l'aile droite à leurs impétueux alliés. De leur côté les Grecs firent de même, ils laissèrent leur aile droite à l'allié Carthaginois :
Le début de bataille fut prudent, les troupes hellénistiques avancèrent pour tenir les collines en face de leur camp, pendant que les légions romaines avançaient dans la plaine. Sur l'aile droite, les Celtes eurent du mal à comprendre les ordres de leur général romain et restèrent sur place :
Le manque de discipline des Celtes créa une cassure dans la ligne de front romaine qui empêcha le flanc gauche romain de continuer son avancée. Des troupes légères furent envoyées au "casse-pipe" pour gagner du temps et essayer de faire revenir la cavalerie celte sur de meilleures bases. Pendant ce temps les Grecs formèrent une ligne compacte de défense : la phalange prit possession du défilé :
C'est à ce moment que le général Carthaginois décida de tenter de prendre le flanc gauche de la légion romaine. Ce mouvement de contournement eut un effet inattendu, car toute l'aile gauche romaine se mit à reculer pour protéger son flanc.
Fortes de cet avantage, les troupes du défenseur se jetèrent dans la bataille pour essayer de repousser l'adversaire :
Même si la partie ne fut pas terminée, au bout d'une journée de manœuvres et d'escarmouches les troupes Grecques avaient pris l'ascendant psychologique sur leurs assaillants.
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